Nous sommes le 1er mai. Fête du travail. Mais réellement, fête du salarié.
Et je me demande : que signifie réellement la fête du travail ? Traditionnellement, au Gabon, c’est une journée durant laquelle on célèbre avec ses collègues autour d’un repas. A l’origine, cette journée commémorait la lutte des travailleurs pour journée des 8 heures. 8 heures de travail, 8 heures de loisirs, 8 heures de sommeil.
Aujourd’hui, que célèbre-t-on réellement ?
De plus en plus d’entre nous ne s’en sorte pas avec leurs salaires. Nous trouvons de moins en moins notre compte dans cette sécurité de l’emploi qui fut tant chérie et recherchée. Le monde a évolué. Beaucoup recherchent autre chose dans le travail. Beaucoup peinent à trouver dans le statut de salarié la flexibilité, la liberté et même la prospérité nécessaire à leur épanouissement.
Parlons-en, de prospérité. En regardant les sources de revenus des personnes les plus riches, on note que très peu le devienne grâce à leur salaire, ou les intérêts sur leur DAT. Dans le monde d’aujourd’hui, on devient riche par la prise de risque. On devient riche par l’investissement, et non par l’épargne. On devient riche en faisant travailler l’argent que l’on a durement — ou pas

— gagné.
Ma question du jour : Pour combien de temps encore attendrons nous du salaire d’un emploi formel qu’il comble nos besoins et nos attentes ?